vendredi, décembre 29, 2006

L'enfance est une prison que je veux retrouver.
Je crois que ces temps ci je préférerais retourner dans l'enfance plutôt que d'avoir à subir l'entrée doulourouse dans le monde des adultes. Seulement j'ai toujours voulu en sortir, je suis une enfant constamment en attente de l'âge adulte. Qu'est ce que l'âge adulte sinon des responsabilités, de la liberté et la vérité. La vérité est le trésor qu'on dérobe cruellement aux enfants pour protéger leurs petites oreilles fragile. Peut-on être adulte sans faire face à la réalité? Quand je penses à ça je penses à Noémie, seule capable de trouver la seule fibre de réjouissance dans la pire des situations. Le plus efficace de tous les soins, c'est passer la nuit chez les amis. Des nouveaux murs, des nouvelles odeurs. de nouveaux visages, des conversations différentes, des DANCE DANCE REVOLUTION de la mort, tout ça stimule les sens et les purifient. De par cet article on voit bien que c'est pas la joie chez moi. Eh oui un proche va bientôt nous quitter, et toute la famille est bien retourné. C'est la première fois que je sens ça, c'est insupportable et très douloureux. Être à la maison c'est comme se rappeler de tout ça, alors je préfère sortir, n'importe où, chez Noémie, au parc...
Voila de quoi sont consititués mes vacances, de mauvaises nouvelles et de déceptions. J'ai mis dans mes bonnes résolutions que je serais optimiste alors j'essaye. Alors moi je suis en vie et en santé, j'ai des amis qui m'aime et des amis qui me blesse. Mais ça, ça va, c'est normal. J'ai une bonne vie, un bon travail, pas de copain mais ça aussi c'est normal. J'ai des notes moyennes qui remonteront, une classe atomique, une école explosive. Oui j'ai de la chance, quand même.

vendredi, décembre 08, 2006

La scène qui suit est légèrement sensuel. Cœur sensible s’abstenir. (13+)
La cécité n'est pas synonyme d'aveugle.
Castré : Veux-tu me faire l’honneur de faire la courte échelle et atteindre la boite à outil là-haut?
Pimbêche (déçue) : Ah euh…oui.
Castré : Avec ça je pourrais supprimer cette grotesque ceinture de métal, et nous pourrons enfin céder à toutes nos pulsions et nos envies interdites.
Pimbêche : Oui si tu le dis…
(Castré prend un marteau et tente d’ouvrir la ceinture de chasteté)
Pimbêche : Vas-y tu peux y arriver. Oh je commence à prendre goût à toute cette excitation. Oui vas-y ouvre cette ceinture, dépêches-toi!
Castré : Ça n’a pas bougé d’un poil.
Pimbêche : Ce n’est pas fait de poil mais bien de platinum.
Castré : Du platinum?
Pimbêche : Oui c’est ce que j’ai dis! Tu ne m’écoutes jamais. Regarde c’est inscris sur le côté!
Castré : Fallait le dire plus tôt, merde. Diantre l’action me fait perdre tous mes moyens.
(Castré s’empare d’une scie électrique, et la ceinture finit par s’ouvrir)
Castré : Livrons nous à toutes nos fantaisies!
Pimbêche : Oh oui, je meurs de rencontrer junior! Oh oui ça y est, j’ai tant attendu ce moment, comme c’est bon. Mais un moment il n’y a rien, rien du tout! Castré, tu es vraiment castré?!
Castré : (Avec une voix légèrement efféminée cette fois-ci) J’ignorais pourquoi je portais ce nom. Quelle déception, je ne connaitrais jamais la joie de la dépravation. M’aimes-tu encore, amour?
Pimbêche : Euh oui mon chérie, mais il faut que j’y aille, je dois rejoindre mes parents à la messe. Adieu, pour un instant.Castré : J’ai perdu le cœur de ma bien-aimée faute de virilité! Je me vengerais père. Tu souffriras maintenant de m’avoir affligé une telle perte et de m’avoir nommé ainsi.
L'objet de tous les regards, l'infameuse table de billard...
Il est temps de dénoncer les crimes que cette table commet dans la vie des Marie de Franciens. En effet je suis prête à mettre ma main au feu que les fervants pratiquants du jeu ont du voir leurs moyennes baisser de façon drastique. Seulement, à moins d'améliorer nos qualités de mire et développer une meilleure dextérité, je ne vois pas en quoi cette table est une bonne chose dans cette école. C'est la seule distraction qui s'y trouve et voilà pourquoi les gens en abusent. Et maintenant que j'ai pu finalement prendre un pas en arrière, j'ai pu rejoindre la triste constatation que plusieurs ont dut faire avant moi, c'est que la table ne fait que nous nuire et que nous devons nous en débarasser. D'ailleurs on l'a vu dés les premières semaines, les gens n'allaient plus en cours, certains ne voulaient même pas se pretter au jeu, préférant rester hypnotiser par le mouvement de ces petites balles rondes, colorées et si attrayantes, mais je m'emporte car il reste encore quelque trace en moi de cette même dépendance insoutenable que je déplore moi-même aujourd'hui. De plus, comme n'importe quelle drogue ou chose de laquelle on dépend, on voit chez nos joueurs cette dépendance les ronger comme la cocaïne ronge un junkie: les yeux cernés, des mouvements vifs et anxieux, des sourires crispés, et finalement une sous-nutrition de peur de manquer une partie, car on voit souvent des plateaux en plein foyer, et des plats fraichement chauffés de la cafétéria que les joueurs dévorent aveuglement sans même remarquer les regards acharnés que peuvent leurs porter certaines âme seules et desepérées. Les temps ont changés, les filles doivent bosser dur pour avoir une quelconque attention, même un court regard. Tout à basculer. Où sont passer nos poèmes langoureux, nos ballades romantiques sous la fenêtre, la fleur posée discrétement dans notre casier? On a perdu nos hommes, et ils se sont eux-mêmes laisser dévorer par ma rivale en bois massif dont le velour rougeâtre qui la recouvre imite la passion qu'on lui porte dans toute sa surface. Étrange corrélation qui dépasse même l'amour et douteuse relation qu'entretiennent les hommes et la table. Peut être est-ce une tentative de s'évader, de s'affirmer, d'être aimer. Aimer par qui? Les autres hommes qui t'observent jouer? Qui cherches-tu à impressionner, en tous cas pas moi. Vous êtes donc tous devenus gay?

lundi, décembre 04, 2006


La table de billard: Un lieu de divertissement, un lieu de rencontre, un lieu de performance, mais surtout un lieu de débauche et de wild sex on the pool table.
Dés la droite: Ulysse, Eddie, Sean Léger qui joue, Charles, Jeff et puis c'est ca, le reste des gens est inimportant.

(photo volé à Léa, merci!)

Cécité ne rime pas avec aveugle…Scène 2;
(Pimbêche et Castré dans les toilettes cafardeuses du restaurant grec en bas de Queen Mary)
Pimbêche: J'ai eu si peur de te perdre, mon biscuit au chocolat.
Castré: Célébrons notre amour. Je ne veux plus attendre, faisons l'amour comme jamais auparavant!
Pimbêche: Mais nous n'avons jamais fait l'amour. Si c'est de s'aimer que de faire l'amour, alors la oui nous l'aurons fait. Mais enfin de quoi est ce que tu parles?
Castré: Voyons tu sais bien, c'est l'acte ultime, c'est l'union de deux âmes. C'est le tronc de l'arbre et les portes scellées de la forêt, c’est le suppositoire et CENSURÉ, c'est le dard de l'abeille pénétrant la fleur!
Pimbêche: Quel tronc?
Castré: Comment quel tronc, c'est l'immense, le colossal bouleau, c'est le yéti, c'est la montagne, c’est le monstre, agrrrr.
Pimbêche: ...
Castré: Voyons mais on ne vous apprend rien chez les bonnes sœurs? Tu sais bien, c'est le petit junior, enfin non LE GRAND, L’INCOMPARABLE junior.
Pimbêche: ... Tu as un fils? Tu m'as trompé, salop!
Castré: Mais non Céline pas du tout, euh je voulais dire Pimbêche.
Pimbêche: Mes parents m'avait bien prévenu!
Castré: Voyons tu sais bien que c'est toi l'élue de mon cœur.
Pimbêche: Ahhh, je sens monter en moi des pulsions inconnu, fais-moi l'amour castré, montre moi comment faire!
Castré: Déjà il faut se mettre à nue.
(Pimbêche se déshabille)
Castré: MAIS qu'est ce que c'est que cela?
Pimbêche: Ah tu parles de cette ceinture épaisse et métallique qui entoure mon bassin et mon entre-jambe, et qui est fermement scellée. C'est la ceinture de chasteté que mes parents ont installé à la naissance.
Castré: Ah quelle abomination, que faut-il faire pour l'ouvrir, je brûle d'envie d'activer mon dard.
Pimbêche: Et bien il faut que je sois mariée et une fois ceci officialiser, l’époux recevra la clef.
Castré: Ah eh bien il ne me reste plus qu'une seule chose à faire.
Pimbêche: Ah j’en rêve depuis que je suis toute petite.
(Castré s'assoie sur le bol de toilette et prend sa main)
Castré: Pimbêche, veux-tu...
Pimbêche : oui?!
(À suivre)
Aujourd'hui c'est la rencontre parent-prof. Enfin des détails croustillants à entendre de la bouche de mes parents. J'adore écouter ce que les professeurs ont à dire sur moi. Malheureusement, si je prend en considération la mémoire poisson-rouge de ma mère, je n'aurais que la moitié des détails. Peu importe on n'aura pas grand chose à dire, c'est la première année ou je n'ai rien à me reprocher, malgré mes notes catastrophiques en français. Eh oui Judas est triste. Il faut réellement que je remonte la pente, car je n'ai fait que la descendre.
Dimanche il y a eu la première neige. J'en ai profité pour me promener à l'oratoire en attendant impatiemment que mon ami réussise à toucher l'un des passants avec nos bombardements de boules de neiges. Malheuresement j'ai découvert que je n'ai aucun talent de fabrication de boule de neige, dut à ma frileusité rapide des doigts.
Au fait le spectacle Baudelaire AURA lieu. Même qu'on avance assez bien. Je suis extrémement contente de ce qu'on a fait À DATE et j'ai BEN BEN hâte qu'on ai fini la préparation du spectacle. J'espère que de nombreux D'OSTI DE CALICE viendront apprécier cette poésie théatralisée que nous vous avons concocter.

La cécité n'est pas synonyme d'aveugle...(suite)
Seana-Paul: Ça y est je me souviens.
(Sean-Paul attrappe violemment Pimbêche, place dangeuresement son ventre sur une chaise et fait basculer courageusement Pimbêche sur le dossier en lui donnant des coups alternatifs sur la tête puis sur les pieds)
Blanche: Il me semble que ça ne se fait pas comme ça.
(le morceau finit par sortir)
Seana-Paul: HA! Tu doutais de moi, femme!
Castré: Je croyais t'avoir perdu à tout jamais. Dans mes bras ma petite folle frisé!
Pimbêche: Tu m'as sauvé la vie, que te dois-je?
Seana-Paul: Rien, je suis un homme humble et sans poil. Mais si tu pouvais raconter mon exploit à tous le monde je te serais éternellement reconnaissant.
Castré: Partons Pimbêche, la vie est trop courte profitons-en.
FIN DE LA SCÈNE

samedi, décembre 02, 2006

Toujours la lourde honte de mon infidélité au blog. C'est parce que je me suis finalement rendu compte que cette grande malchance qui me foudroie si souvent est en fait ce qui alimente mes pages de blogs et mes savoureuses anecdotes. Mais pas d'accident de vélo ou de malencontreuse rencontre avec la nature, même pas d'arbre ou de cable éléctrique qui serait tombés proche de moi lors de cette journée verglaçante. Je n'ai pas grand chose à raconter, enfin pas grand chose dont je sois fière... Mon vendredi était plutôt douloureux, cependant la journée fut meilleure en fin d'aprés-midi. Noémie, son père, Sarah, Dounia et Léa sommes allés au concert de chambre. J'ai beaucoup apprécié, la musique m'a tellement apaisée. Je n'ai pas travaillé aujourd'hui, quel bonheur je dois avouer. Au fait ma mère a avouer qu'elle s'était imposée le défi me faire prendre cinq kilos en un mois! Elle veut m'engraisser comme un porc pour enfin me manger. Sauf que ça serait improbable, on ne mange pas de porc... Quoi d'autre, j'ai commencé a suivre les conseils de Noémie sur les garçons, j'ai besoin d'eux mais eux n'ont pas besoin de moi. C'est tellement malheureux, si seulement il savait tout ce que je serais prête à sacrifier pour lui, et je m'obstine, et je m'accroche mais en vain. Je déteste courir aprés quelqu'un et je me sens tellement pathétique quand je le fais... Donc ma décision est prise, je serais patiente. Je voudrais de quelqu'un qui veut bien de moi, et qui voudra bien faire l'effort de venir me voir une fois de temps en temps. Pas tout le temp hein! Je ne demande pas grand chose.