vendredi, décembre 29, 2006

L'enfance est une prison que je veux retrouver.
Je crois que ces temps ci je préférerais retourner dans l'enfance plutôt que d'avoir à subir l'entrée doulourouse dans le monde des adultes. Seulement j'ai toujours voulu en sortir, je suis une enfant constamment en attente de l'âge adulte. Qu'est ce que l'âge adulte sinon des responsabilités, de la liberté et la vérité. La vérité est le trésor qu'on dérobe cruellement aux enfants pour protéger leurs petites oreilles fragile. Peut-on être adulte sans faire face à la réalité? Quand je penses à ça je penses à Noémie, seule capable de trouver la seule fibre de réjouissance dans la pire des situations. Le plus efficace de tous les soins, c'est passer la nuit chez les amis. Des nouveaux murs, des nouvelles odeurs. de nouveaux visages, des conversations différentes, des DANCE DANCE REVOLUTION de la mort, tout ça stimule les sens et les purifient. De par cet article on voit bien que c'est pas la joie chez moi. Eh oui un proche va bientôt nous quitter, et toute la famille est bien retourné. C'est la première fois que je sens ça, c'est insupportable et très douloureux. Être à la maison c'est comme se rappeler de tout ça, alors je préfère sortir, n'importe où, chez Noémie, au parc...
Voila de quoi sont consititués mes vacances, de mauvaises nouvelles et de déceptions. J'ai mis dans mes bonnes résolutions que je serais optimiste alors j'essaye. Alors moi je suis en vie et en santé, j'ai des amis qui m'aime et des amis qui me blesse. Mais ça, ça va, c'est normal. J'ai une bonne vie, un bon travail, pas de copain mais ça aussi c'est normal. J'ai des notes moyennes qui remonteront, une classe atomique, une école explosive. Oui j'ai de la chance, quand même.

vendredi, décembre 08, 2006

La scène qui suit est légèrement sensuel. Cœur sensible s’abstenir. (13+)
La cécité n'est pas synonyme d'aveugle.
Castré : Veux-tu me faire l’honneur de faire la courte échelle et atteindre la boite à outil là-haut?
Pimbêche (déçue) : Ah euh…oui.
Castré : Avec ça je pourrais supprimer cette grotesque ceinture de métal, et nous pourrons enfin céder à toutes nos pulsions et nos envies interdites.
Pimbêche : Oui si tu le dis…
(Castré prend un marteau et tente d’ouvrir la ceinture de chasteté)
Pimbêche : Vas-y tu peux y arriver. Oh je commence à prendre goût à toute cette excitation. Oui vas-y ouvre cette ceinture, dépêches-toi!
Castré : Ça n’a pas bougé d’un poil.
Pimbêche : Ce n’est pas fait de poil mais bien de platinum.
Castré : Du platinum?
Pimbêche : Oui c’est ce que j’ai dis! Tu ne m’écoutes jamais. Regarde c’est inscris sur le côté!
Castré : Fallait le dire plus tôt, merde. Diantre l’action me fait perdre tous mes moyens.
(Castré s’empare d’une scie électrique, et la ceinture finit par s’ouvrir)
Castré : Livrons nous à toutes nos fantaisies!
Pimbêche : Oh oui, je meurs de rencontrer junior! Oh oui ça y est, j’ai tant attendu ce moment, comme c’est bon. Mais un moment il n’y a rien, rien du tout! Castré, tu es vraiment castré?!
Castré : (Avec une voix légèrement efféminée cette fois-ci) J’ignorais pourquoi je portais ce nom. Quelle déception, je ne connaitrais jamais la joie de la dépravation. M’aimes-tu encore, amour?
Pimbêche : Euh oui mon chérie, mais il faut que j’y aille, je dois rejoindre mes parents à la messe. Adieu, pour un instant.Castré : J’ai perdu le cœur de ma bien-aimée faute de virilité! Je me vengerais père. Tu souffriras maintenant de m’avoir affligé une telle perte et de m’avoir nommé ainsi.
L'objet de tous les regards, l'infameuse table de billard...
Il est temps de dénoncer les crimes que cette table commet dans la vie des Marie de Franciens. En effet je suis prête à mettre ma main au feu que les fervants pratiquants du jeu ont du voir leurs moyennes baisser de façon drastique. Seulement, à moins d'améliorer nos qualités de mire et développer une meilleure dextérité, je ne vois pas en quoi cette table est une bonne chose dans cette école. C'est la seule distraction qui s'y trouve et voilà pourquoi les gens en abusent. Et maintenant que j'ai pu finalement prendre un pas en arrière, j'ai pu rejoindre la triste constatation que plusieurs ont dut faire avant moi, c'est que la table ne fait que nous nuire et que nous devons nous en débarasser. D'ailleurs on l'a vu dés les premières semaines, les gens n'allaient plus en cours, certains ne voulaient même pas se pretter au jeu, préférant rester hypnotiser par le mouvement de ces petites balles rondes, colorées et si attrayantes, mais je m'emporte car il reste encore quelque trace en moi de cette même dépendance insoutenable que je déplore moi-même aujourd'hui. De plus, comme n'importe quelle drogue ou chose de laquelle on dépend, on voit chez nos joueurs cette dépendance les ronger comme la cocaïne ronge un junkie: les yeux cernés, des mouvements vifs et anxieux, des sourires crispés, et finalement une sous-nutrition de peur de manquer une partie, car on voit souvent des plateaux en plein foyer, et des plats fraichement chauffés de la cafétéria que les joueurs dévorent aveuglement sans même remarquer les regards acharnés que peuvent leurs porter certaines âme seules et desepérées. Les temps ont changés, les filles doivent bosser dur pour avoir une quelconque attention, même un court regard. Tout à basculer. Où sont passer nos poèmes langoureux, nos ballades romantiques sous la fenêtre, la fleur posée discrétement dans notre casier? On a perdu nos hommes, et ils se sont eux-mêmes laisser dévorer par ma rivale en bois massif dont le velour rougeâtre qui la recouvre imite la passion qu'on lui porte dans toute sa surface. Étrange corrélation qui dépasse même l'amour et douteuse relation qu'entretiennent les hommes et la table. Peut être est-ce une tentative de s'évader, de s'affirmer, d'être aimer. Aimer par qui? Les autres hommes qui t'observent jouer? Qui cherches-tu à impressionner, en tous cas pas moi. Vous êtes donc tous devenus gay?

lundi, décembre 04, 2006


La table de billard: Un lieu de divertissement, un lieu de rencontre, un lieu de performance, mais surtout un lieu de débauche et de wild sex on the pool table.
Dés la droite: Ulysse, Eddie, Sean Léger qui joue, Charles, Jeff et puis c'est ca, le reste des gens est inimportant.

(photo volé à Léa, merci!)

Cécité ne rime pas avec aveugle…Scène 2;
(Pimbêche et Castré dans les toilettes cafardeuses du restaurant grec en bas de Queen Mary)
Pimbêche: J'ai eu si peur de te perdre, mon biscuit au chocolat.
Castré: Célébrons notre amour. Je ne veux plus attendre, faisons l'amour comme jamais auparavant!
Pimbêche: Mais nous n'avons jamais fait l'amour. Si c'est de s'aimer que de faire l'amour, alors la oui nous l'aurons fait. Mais enfin de quoi est ce que tu parles?
Castré: Voyons tu sais bien, c'est l'acte ultime, c'est l'union de deux âmes. C'est le tronc de l'arbre et les portes scellées de la forêt, c’est le suppositoire et CENSURÉ, c'est le dard de l'abeille pénétrant la fleur!
Pimbêche: Quel tronc?
Castré: Comment quel tronc, c'est l'immense, le colossal bouleau, c'est le yéti, c'est la montagne, c’est le monstre, agrrrr.
Pimbêche: ...
Castré: Voyons mais on ne vous apprend rien chez les bonnes sœurs? Tu sais bien, c'est le petit junior, enfin non LE GRAND, L’INCOMPARABLE junior.
Pimbêche: ... Tu as un fils? Tu m'as trompé, salop!
Castré: Mais non Céline pas du tout, euh je voulais dire Pimbêche.
Pimbêche: Mes parents m'avait bien prévenu!
Castré: Voyons tu sais bien que c'est toi l'élue de mon cœur.
Pimbêche: Ahhh, je sens monter en moi des pulsions inconnu, fais-moi l'amour castré, montre moi comment faire!
Castré: Déjà il faut se mettre à nue.
(Pimbêche se déshabille)
Castré: MAIS qu'est ce que c'est que cela?
Pimbêche: Ah tu parles de cette ceinture épaisse et métallique qui entoure mon bassin et mon entre-jambe, et qui est fermement scellée. C'est la ceinture de chasteté que mes parents ont installé à la naissance.
Castré: Ah quelle abomination, que faut-il faire pour l'ouvrir, je brûle d'envie d'activer mon dard.
Pimbêche: Et bien il faut que je sois mariée et une fois ceci officialiser, l’époux recevra la clef.
Castré: Ah eh bien il ne me reste plus qu'une seule chose à faire.
Pimbêche: Ah j’en rêve depuis que je suis toute petite.
(Castré s'assoie sur le bol de toilette et prend sa main)
Castré: Pimbêche, veux-tu...
Pimbêche : oui?!
(À suivre)
Aujourd'hui c'est la rencontre parent-prof. Enfin des détails croustillants à entendre de la bouche de mes parents. J'adore écouter ce que les professeurs ont à dire sur moi. Malheureusement, si je prend en considération la mémoire poisson-rouge de ma mère, je n'aurais que la moitié des détails. Peu importe on n'aura pas grand chose à dire, c'est la première année ou je n'ai rien à me reprocher, malgré mes notes catastrophiques en français. Eh oui Judas est triste. Il faut réellement que je remonte la pente, car je n'ai fait que la descendre.
Dimanche il y a eu la première neige. J'en ai profité pour me promener à l'oratoire en attendant impatiemment que mon ami réussise à toucher l'un des passants avec nos bombardements de boules de neiges. Malheuresement j'ai découvert que je n'ai aucun talent de fabrication de boule de neige, dut à ma frileusité rapide des doigts.
Au fait le spectacle Baudelaire AURA lieu. Même qu'on avance assez bien. Je suis extrémement contente de ce qu'on a fait À DATE et j'ai BEN BEN hâte qu'on ai fini la préparation du spectacle. J'espère que de nombreux D'OSTI DE CALICE viendront apprécier cette poésie théatralisée que nous vous avons concocter.

La cécité n'est pas synonyme d'aveugle...(suite)
Seana-Paul: Ça y est je me souviens.
(Sean-Paul attrappe violemment Pimbêche, place dangeuresement son ventre sur une chaise et fait basculer courageusement Pimbêche sur le dossier en lui donnant des coups alternatifs sur la tête puis sur les pieds)
Blanche: Il me semble que ça ne se fait pas comme ça.
(le morceau finit par sortir)
Seana-Paul: HA! Tu doutais de moi, femme!
Castré: Je croyais t'avoir perdu à tout jamais. Dans mes bras ma petite folle frisé!
Pimbêche: Tu m'as sauvé la vie, que te dois-je?
Seana-Paul: Rien, je suis un homme humble et sans poil. Mais si tu pouvais raconter mon exploit à tous le monde je te serais éternellement reconnaissant.
Castré: Partons Pimbêche, la vie est trop courte profitons-en.
FIN DE LA SCÈNE

samedi, décembre 02, 2006

Toujours la lourde honte de mon infidélité au blog. C'est parce que je me suis finalement rendu compte que cette grande malchance qui me foudroie si souvent est en fait ce qui alimente mes pages de blogs et mes savoureuses anecdotes. Mais pas d'accident de vélo ou de malencontreuse rencontre avec la nature, même pas d'arbre ou de cable éléctrique qui serait tombés proche de moi lors de cette journée verglaçante. Je n'ai pas grand chose à raconter, enfin pas grand chose dont je sois fière... Mon vendredi était plutôt douloureux, cependant la journée fut meilleure en fin d'aprés-midi. Noémie, son père, Sarah, Dounia et Léa sommes allés au concert de chambre. J'ai beaucoup apprécié, la musique m'a tellement apaisée. Je n'ai pas travaillé aujourd'hui, quel bonheur je dois avouer. Au fait ma mère a avouer qu'elle s'était imposée le défi me faire prendre cinq kilos en un mois! Elle veut m'engraisser comme un porc pour enfin me manger. Sauf que ça serait improbable, on ne mange pas de porc... Quoi d'autre, j'ai commencé a suivre les conseils de Noémie sur les garçons, j'ai besoin d'eux mais eux n'ont pas besoin de moi. C'est tellement malheureux, si seulement il savait tout ce que je serais prête à sacrifier pour lui, et je m'obstine, et je m'accroche mais en vain. Je déteste courir aprés quelqu'un et je me sens tellement pathétique quand je le fais... Donc ma décision est prise, je serais patiente. Je voudrais de quelqu'un qui veut bien de moi, et qui voudra bien faire l'effort de venir me voir une fois de temps en temps. Pas tout le temp hein! Je ne demande pas grand chose.

mercredi, novembre 22, 2006

Ma propre pièce de théatre...LA CÉCITÉ N'EST PAS SYNONYME D'AVEUGLE.
J'ai décidé d'entreprendre une carriére de scénariste théatrale. Mais manque de ressource et de savoir, malgré mon indéniable génie, j'ai décidé de faire des petites rubriques toujours inspirées de scénes de la vie de tous les jours.
PERSONNAGES: PIMBÊCHE: Jeune fille issue d'une famille simple et naïve et dotée de trés peu de vocabulaire. Amante de castré.
CASTRÉ: Amant de de pimbêche
SEANA-PAUL: Desillusionné par sa passion, il rêve de devenir cuisinier pour chat. Ex-amant de Blanche
BLANCHE: Nouvelle venue, intriguante et surement lesbienne. Ex-amante de Seana-Paul
La scène a lieu dans un restaurant, les 4 personnages prennent le brunch emsemble.
Seana-Paul: Et comme celui-ci ne pu répondre, je dus appeler Blanche pour qu'elle m'aide avec mon article en Finlandais.
Blanche: DA!
Castré:Elle est bonne oui, mais l'enseignante Dieu est toujours en train de la démolir en classe.
Pimbêche: HA HA HA
Castré: Avec ses remarques on ne peu plus tranchantes qu'elle lui envoit. BIM BOUM BAM.
Pimbêche: HA HA HA
Castré:Bam bam!
Pimbêche: HAHAHA, elle ne t'aime pas seulement parce que tu ne sais pas écrire, et que tu n'as jamais lu un de ses livres.
Un peu plus tard...
Seana-Paul: Voyons j'ai de très bonnes notes, je pourrais très bien aller à l'école supérieur, seulement je n'en ai pas envie. Ma passion c'est de confectionner de la nourriture 5étoiles pour ces petits chats attendrissant.
(soudainement pimbêche se met à racler très fort de la gorge)
Castré: Chérie, parle-moi
Pimbêche: Hum HUM
Castré: ah tout va bien, elle parle
Blanche: non je crois qu'elle s'est étouffée sur son bout de saucisson mariné dans le vinaigre et la sauce de cornichon.
Castré: Non! je crois que c'étais au poivre et au lait de chèvre avec un léger soupçon de piment à l'ail.
Pimbêche: huuughhhh hughhhhhh
Seana-Paul: Sottise! C'était un saucisson trempé dans une sauce de mon invention et dont la recette est secrète jusqu'à ce jour!
(Pimbêche ne parle plus, et les mains autour du cou elle fait le signe qu'elle ne peut plus respirer)
Castré: Oh! que faire? Je crains que nous ne puissions plus l'aider.
Seana-Paul: ÉCARTEZ-VOUS! Je me souviens de mes cours de gardien averti et de la méthode HEIMLICH. Pimbêche levez vous! Quoi? Que dites vous là? Voyons faites un effort, je sais que vous en connaissez peu sur la langue mais... quoi?
Castré: Vite elle risque de mourir!
(Pimbêche vire du rouge au bleu au vert au jaune enfin à une légére tinte d'indigo pâle)
Blanche: Diable on dirait le 4e teletubbies!
À SUIVRE...

mardi, novembre 21, 2006


Horrible femme, non voyons je me surestimes, adolescente épuisé que je suis, ah si épuisé que je réutilises les phrases de mes amis! Je ne trouve plus de temps pour écrire dû au taux excessif de travail qu'il nous est ordonné de faire! Et maintenant que le site de la L est sur le site de CMF, et toute la communauté CMF aura accés à mon site et bientôt le monde entier, tous les profs pourront voir comme je suis exténuée. Doux est l'appel de mon lit et lourd est la honte de n'avoir rien écris. Je peux vous raconter mon évaluation en E.P.S(éducation physique, pour mes visiteurs japonais, konichewa). Figurez-vous que ça c'est très mal passé. C'est partiellement ma faute parce que j'avais annulé une de nos dernières pratiques, mais bon Noémie a extrapoler sur la chose ce qui fait qu'elle ne m'adresse plus la parole, mais c'est pas si mal, elle me regarde une fois de temps en temps! Bref je m'éloigne du sujet, alors je me lève le matin malade, et l'estomac vidé(les enfants de mme caron ont du me contaminé), et je me suis retrouver contrainte à faire ma chorégraphie. Il faut bruler cette prof. Bref c'était la cata, déjà nous n'avions préparé que 30 sec, sur les 2min que nous devions faire. On s'est mises à improviser en fin de présentation et je me rendais compte, en faisant les gestes sans enthousiasme, que ma robe était à moitié baissé et que on avait pu percevoir pendant quelques instant une de mes mamelles. J'éspères qu'elle sera clémente et que sa caméra n'aura pas filmé cette exhibition frolant l'impudeur. Adieu, l'appel du lit est trop fort!

mercredi, novembre 15, 2006

Sortie a quebec: on forme une bonne classe quand meme.

BAL 2006, je sais pas, j'ai trouvé cette photo, elle m'a paru sympa. On s'est bien amusé, meme si on a fini dans un parc...

samedi, novembre 11, 2006

VENDREDI SOIR, le 10 novembre 2006.
Il doit être inscrit dans mes génes que je ne sais pas faire la fête, je suis donc destinée à rester cloitrés chez moi et regarder la télé. Aprés notre séance de piscine, Noémie et moi, accompagnées de Léa, sommes parties à cette soirée plus que douteuse au HOLIDAY INN, l'hotel le plus louche de tout Montréal. Même le controleur au métro, cherchant le nom de la rue sur une carte, nous avertissit que l'hotel était miteux(bon signe). Nous sommes venues, nous avons vues et nous somme reparties et VITE. C'était une espèce de salle miteuse remplis d'adolescents en chaleur, trébuchant sur leurs talons et en état de fausse ébriété, ah l'horreur horrifié. En sortant de l'hotel, notre groupe s'était elargi à 6 personnes: soit Jose, Julien et Yacine s'étaient ajoutés à la somme, et nous repartîmes vers d'autres aventures, tous un peu découragés de notre absence de projection et de notre manque de contact réel avec des gens cool. Je fais l'ultime promesse qu'à l'avenir je ne sortirais qu'avec un objectif posé et une vrai destination. Bref, donc nous déambulions sur la rue Sherbrooke lorsque nous fimes la subite rencontre d'une bande d'énergumènes se disputant. La bagarre semblait chaude, oh oui le danger et l'excitation de la scène interpelait les garçons à un tel point qu'ils ne purent s'empêcher de gonfler le torse et mettre leur grain de sel. On voyait dans les yeux de Yacine et Jose une soif inassouvissable de bagarre et de mouvement, Julien était trop heureux de pouvoir caresser nos cheveux pour s'occuper de la bagarre. Je vous raconte la scène: deux camps, d'abord à droite, orginaire de Toronto, deux garçons et deux filles de notre âge, et les deux jeunes filles semblaient plus excitées et enragées à l'idée de se battre, en effet la situation était complétement inhabituel, les deux garçons torontois empêchaient les filles de se battrent; allez applaudissez-les très fort. De l'autre côté, un homme un peu plus agé, originaire de notre belle ville(nous ne créeons que des monstres), complétement déconnecté de la réalité, et j'ai compté plusieurs fois il devait lui manqué une dent ou deux. D'aprés ce que j'ai pu entendre l'ogre avait frappé une des jeunes filles et c'est la que nous arrivions. Ce fut Jose qui fit la première remarque, et dans l'excitation de la scène on put entendre quelques insultes en espanoll. Puis ce fut au tour de Yacine de brandir le stylo pointeur de son père(vous savez ceux qui s'étirent comme un antenne radio) en l'agitant dangeureusement, d'un regard menacant à l'ennemi. Bref il y eu des coups de stylo par ci, des cigarettes qui s'envolait par la. Les trois super nanas que nous sommes nous tenions à l'écart et pendant que Léa sirottait une canette de bière trouvé fermée par terre(avec un sourire qui en révélait beaucoup sur l'usage qu'elle accorde à l'alcool), Noémie frissonnait de peur à la vue du danger mais quelle exaltation dans le péril, délire ultime, oh oui IVRESSE ET FRÉNÉSIE SCINTILLAIENT DE SES PETIT YEUX. Les garçons même après la fuite du monstre sans dents, et aprés avoir longuement discutés des causes et des effets de la scène, les garçons ventaient leurs exploits et souhaitaient, que dis-je, priaient dieu qu'il leur envoya une autre opportunité. Avant notre départ vers ce bar aussi déplorable que les toilettes putride du resto grec sur queen mary, un des jeunes hommes, m'offrient en guise de gratitude une autre canette de bière, ah douce sont les valeurs des torontois, et en marchant je me questionnais sur l'absence de cette coutume à montréal. Bref la soirée qui finit pas si mal que ça, Léa et moi repartirent avec le titre de chapionne à la table de billard(guérissez-moi) et malgré l'ébriété de nos adversaires nous en retirons une satisfaction absolue, Léa et moi nous nous sommes partagés la bière la plus infecte à l'arrêt de bus et je suis rentré chez moi, prendre quelques heures de sommeil avant de me présenter au travail, pâle et livide et sans aucun souvenir glorieux.

Cette semaine une panoplie de signes m'ont été envoyés par je ne sais quelle force divine. Je dis cela car non seulement me faut-il raconter ce phénomène de malchance mais il me faut rester fidèle au titre de mon blog. Tout à commencer Lundi avec Léa et Noémie, sur notre problème de chorégraphie. On s'est disputés pendant une heure(soit le temps qu'ils nous étaient aloués) et j'ai fini par découvrir que la chorégraphie était pour la semaine d'aprés, alors notre dispute/pratique enflammée dans mon salon n'aura servie à rien. Au fait essayez de vous placer à métro et mettez vous à discutez de tout et de rien entre les sacs de farine et les guimauves, voyez la réaction des gens. Mardi à breakfast club j'ai reconnu les signes d'un futur spectacle s'engouffrant dans l'abîme de l'inexpérience et de la non-organistion(digne de HAIR), et venant à cette conclusion, un son terrible à faire exploser nos tympans rententit dans l'auditorium, on aurait dit un micro qui tombait puis une le son d'une alarme de feu(triplé). Bref la console nous a laché et les machines ne font qu'appuyer et s'unir à ma malchance. Mercredi, c'était le BAC BLANC, je veux pas en parler. Jeudi approche: fatigue absolu, ne mélangez pas travail, boulot et café emsemble, vous aurez une réaction explosive suivi d'une baisse drastique d'énergie. Aussi j'ai subis une perte soudaine de mon abilité au billard, quelle déception! Vendredi fut marqué par une dispute à la cafétéria avec les deux seules représentants de la gente masculine de ma classe. Et en m'écriant en plein cours d'histoire que je n'avais pas rendu mon d.m, j'ai blamé antonin parce que je m'étais enlevé ce soucis de la tête en demandant à Antonin de me le rappeler mais j'avais pas à te remettre ce soucis(désolée!), seulement j'ai peur de ce que Mr.Rivet dira... Doucement je sentais que tous les reproches pesaient sur moi.
Heureusement j'allais après l'école donné mes cours à mes jeunes nageurs et j'instaurais un peu de mon savoir aux enfants qui n'auront jamais à découvrir quel nuisance je peux devenir, ce ne sera que gratitude ou inobéissance qu'il me feront parvenir: dans les deux cas je suis en position de pouvoir et cette pensée me rassure. Puis aprés avoir donné un petit cour de natation à Noémie, nous partimes en compagnie de Lea vers la fête au centre ville dans l'hôtel le plus miteux de Sherbrooke. Bref, je raconterais mon vendredi soir plus en détail, ça vaut la peine. Aprés être rentrés vendredi(enfin samedi)vers 3 heures du matin je me réveillais quatres heures plus tard, pour aller au boulot, non je ne suis pas arriver en retard et non je n'ai pas eu de sauvetage à faire(fiouf), mais aprés que mon ami m'annonça qu'il ne pouvait me voir ce soir, j'acceptais un lift de la part de mon cher boss/charles, et sur la route nous sommes rentrés en collision avec deux piétons. Ce fût la goute en trop. Nous sortimes de la voiture, les deux personnes allaient bien, quoique la jeune fille voulu tout de même se rendre à une clinique. Et la j'ai honte de continuer à me plaindre après l'accident mais mes soucis n'ont pas finis là. Je rentres chez moi, et mes parents me bombarde de reproches à cause de ma virée nocturne de vendredi(maudit sois-tu billard)Quelques instants plus tard, c'est ma soeur au téléphone qui participe sans le savoir au hurlement en me reprochant de ne pas avoir rendu le film. J'avais oublié, oui huit jour ça fait beaucoup. Alors je me rends tout de suite au videoself, et le propriétaire(et la Noémie me reprochera de dire ça) un espèce d'immam musulman avec sa bonne femme et son fils incompétent, qui me fit la leçon et me donna une amende de 15,18$.
La météo n'a pas faciliter les choses ni mon état émotionnel.

jeudi, novembre 02, 2006


Le bowling, c’est à chier.

Excusez mon langage vulgaire, mais je n’arrive pas à exprimer mon désarroi autrement.

Eh oui, je me suis découvert un talent particulier a la fête de Lucy, celui de n’avoir jamais pu faire tomber une seule quille. Je m’imaginais victorieuse et applaudie par tous les L a mon arrivée au bowling, et ce fut tout le contraire, même après les conseils laborieux d’élise, je ne parvenais toujours pas a maintenir cette foutu balle sur le droit chemin. Une fois que je rentrais sur piste, mes chers camarades ne voyaient comme seul autre solution que de m’encourager pour m’empêcher de sombrer dans un désespoir absolu. Quelle déception! Je sortis de la place persuade qu’on avait monte un coup contre moi, le Chanut solaire est derrière tout ca, n’essayez pas de men dissuader.

Le 31 octobre 2006, je partais en compagnie de Léa et Nono a la conquête, comme plusieurs autres enfants (nous ne sommes plus des enfants...), des maisons de nos quartiers en espérant convaincre les donneurs que nous méritions une maigre portion de bonbons. Ma mère, lors de notre déménagement avait donne tous nos déguisements au village des valeurs, je me retrouvais donc sans accessoires et sans costumes (adieu tenue de sorcière portée 6 halloween de suite!) alors avec mon chapeau de sorcière, acheté a JEAN COUTU, et quelques bonbons volées en poche, les filles déguisées en geisha et moi entamions la lente ascension de la rue victoria. Quelques maisons plus tard avec Léa qui ne supportait plus le voyage et qui supplia qu’on sarrète, et Nono qui essayait de nous faire revivre la joie de halloween, je me rendais compte que cette soirée (sous la pluie et le vent) serait de toute beauté. Premier stop, la maison d’Alexia, puis après avoir enduré les insupportable cris aigue de Nono, et les plaintes de Léa, nous finassâmes par nous rendre chez Hugo (chez Ariane en fait), qui avait préparé une animation hors du commun. Déguisé en Caesar, et avec une musique de fond passionné, dont je ne connais pas le nom mais qui inspirait respect et admiration a tous les enfants qui lui réclamaient de bonbons, nous nous approchions de ce personnage, et en nous inclinant, comme l’ordonna le grand Jules Caesar, nous finirent par obtenir de sa bonne grâce, UN seul bonbon chacune. Quelle ingrat ce Hugo. En fin de soirée, nous allâmes nous réchauffer et manger un bon diner chez Nono. Voulant ensuite passee le reste de la soirée chez Charles, j’appelais mes parents en espérant qu’ils acceptent mon humble demande, celle daller a la soirée. Alors que j avais a peine fini ma phrase, ma suprême unité parentale réclama qu’après mon diner ils vinrent me chercher a la demeure de nono. Un peu triste mais pas surprise, je raccrochais et j’annonçais la nouvelle. Plus tard dans la voiture, la fatidique dispute avec ma mère enclenché, je tentais de lui expliquer le plus calmement possible, qu’un malentendu avait du survenir au téléphone. Nous finirent par trouver un terrain d ententes et je pus aller a la soirée. Ma mère sortis de la voiture pendant un instant, et sans le savoir je me mis à verser plusieurs larmes en m imaginant qu’adviendrait de la vie si ma mère décédait a l’instant. J’imaginais un cambrioleur dans le dépanneur, et importe quels autres scenarios dramatiques. Sors vite maman... Je n ai toujours pas compris la nature de cette réaction, et à vrai dire, je n ai pas beaucoup cherche, quoi qu’il en soit, je crois que si je n’avais pas verse ses larmes, je ne me serais pas considéré comme une personne normal, mais plutôt comme une personne étrangère de ses émotions. Peut-être le suis-je encore un peu, jobeis aux emotions sans jamais les comprendre.

lundi, octobre 30, 2006

Les imbéciles heureux n'écrivent pas! Comme j'en ai marre que mon inspiration pour écrire ne soit poussée que par une tristesse PROFONDE et inexpliqué, j'ai décidé, comme je le racontais à Noémie et Léa lors d'un café dans les comfortables chaises de Java U, que j'écrirais sur autre chose que mes petits tourments personnels sans intéret. Noémie me disait que Léa avait écris plusieurs pages sur Sean Léger. "Sean Léger, la légende, l'homme de terre et d'eau" avait-elle écrit dans son journal et je répétais la citation maintes fois en rigolant. Il n'y a que Léa pour écrire sur un tel sujet. D'abord j'ai simplement rigolé puis j'ai vu dans cet exercice un avantage incroyable, celui d'écrire pour oublier. Enfin je ne sais pas si j'ai bien formuler ma pensée, mais ce serait, en tous cas, l'écriture provisoire sur des choses inutiles(extrémement révélateur du jugement que portent les gens, et leurs conceptions des choses, mais aussi de la priorité qu'on donne à nos pensée!) Exemple: qu'est ce que représente Sean Léger pour Léa? Elle me racontait qu'elle n'avait pas écris sur notre fameux personnage par une nuit de solitude dans sa chambre et dans la chaleur et la "moellosité"(terme emprunté à noémie) de ses couettes. Non, c'était durant un test de sciences physiques, qu'elle trouva sa place à coté de notre cher Sean et qu'elle lui trouvit une place dans son(coeur?,nah!)journal intime. Détail important? À la discrétion générale de la populace. Bref tous ca pour dire que je tentes désesperemment de me trouver une autre préoccupation que mes soit disant problèmes. J'avais promis à Noémie que "à partir d'aujourd'hui, les garçons ne représenteraient plus une priorité à mes yeux!!". Quelques instants plus tard je me précipitais vers Noémie pour l'informer de mes dernières peines sur(vous l'avez deviné) l'objet de mon extrème désir, une créature aux milles mystères, pour qui il m'est impossible de ne pas démontrer une attention flagrante. Je m'emportes. Rassurez-moi quelqu'un, je ne suis pas la seule, et j'oses espérer que ce n'est qu'une phase... Une phase bien longue, me semble-t-il. Et voila je réfléchis longuement sur le sujet, sans jamais posé une action. Je n'arrive pas à trouver un sujet dénoués d'importance. Un sujet que je connais assez pour alimenter des pages et des pages de paroles insensés, sans jamais avoir entretenu une réelle relation qui m'est sentimentale. Je suis tentés de prendre Antonin, maisss j'aurais tendance à m'emporter sur les commentaires déplacés que monsieur pose régulièrement en classe. Désolé Antonin, tu pourras écrire autant d'articles haineux sur moi.
J'ai racourci mes textes, ça paraît long mais j'ai fait un effort considérable, j'ai du coupé des lignes!
















Qu'est ce qui fait qu'Halloween soit une fête si prisé ? Et je vises particulièrement les Marie de Franciens! De garçons habillés en nones a enseignante qui se déguisent en leur plus grande phobie, on a le droit à a peu près tout. Une coutume qui, je l'espères, restera une pratique courante à notre collège.







En honneur du début de mon blog, je vous ai lachés une bombe, ce sont mes longs textes sans fin. Je viens de visualiser mon blog et je me suis rendu compte de la longeur infini de mon premier texte. Excusez- moi! Je serais plus sensible à ce détail la prochaine fois.
La classe, et plus précisisement(j'ai un penchant pour les détails barbant)mme Merlet-Caron a commencer un blog pour donner une opportunité aux élèves de la L de s'exprimer et de partager, dans le but ultime de donner une autre facette a la grandiose filière qu'est la L!De quoi vais-je pouvoir parler sur ce blog? Elle nous conseille de partager et d'entretenirdes conversations sur des idées et des courants de pensées et même des questions existentielles! Ou bien je peux me défouler en critiques d'art, ou relater sur les sorties et les événements d'ordre culturel.Je dois revoir ma grammaire. Le chatt aura mené à une lente et ravageuse destruction de mon vocabulaire. Ma journée d'aujourd'hui est à ranger dans l'archive "rencontres familiales aux discussions sans intérêt et aux petits gateaux dégoulinant de miel". Situations propre aux seules activités que ma famille, ne généralisons pas, mes parents, daigne entreprendre. J'ai souvent l'impression que lors de ses fameuses réunions, je n'arrive jamais à trouver la stimulation intellectuelle que je juge nécessaire(NON crucial) au développement d'un jeune... Alors voici la question du jour, est ce que la famille(considéré comme parenté qui nous entoure sans cesse) nuis ou au contraire collabore au développement du désir de recherche d'une activité purement culturelle, on parle de festivals, de visionnements de films, de sorties aux théatres, des activités sportives collectives, aller danser ou jouer un match de foot entre amis... À la maison c'est la paresse générale(n'est ce donc pas un crime puni par les lois divinesde la bible??),et on dirait que mes parents relèguent la "tache"ardue de mon éducation culturelle à l'école. Et vous me voyez arrivez avec mon grand requestionnement existentielle, est ce que à cause du milieu ou je vis, je n'ai pas pu me gaver de toutes les belles manifestations culturelles du moment? Si j'en parles, et que j'en viens à critiquer le milieu familial c'est que forcément il y a un manque chez moi, ou un besoin plutôt, et je repproches donc à mes parents de ne pas m'avoir arrosé soigneusement d'images chaudes et attendrissantes, de ces morceaux musicaux qui restent familiers à toutes les oreilles et d'histoires juteuses qui faconne l'esprit et lui redonne un aspect tellement plus intéressant! oh, faites que non, faites que cette recherche soit inée et varie pour chaque personne. J'espères que non, il est plus facile de blâmer les autres pour une faute qui est notre, et je serais profondément blessé si j'apprenais que j'étais la seule actrice de ma croissance intellectuelleTout ce temps qui aurait été perdu! Je préféres ne pas y penser!