VENDREDI SOIR, le 10 novembre 2006.Il doit être inscrit dans mes génes que je ne sais pas faire la fête, je suis donc destinée à rester cloitrés chez moi et regarder la télé. Aprés notre séance de piscine, Noémie et moi, accompagnées de Léa, sommes parties à cette soirée plus que douteuse au HOLIDAY INN, l'hotel le plus louche de tout Montréal. Même le controleur au métro, cherchant le nom de la rue sur une carte, nous avertissit que l'hotel était miteux(bon signe). Nous sommes venues, nous avons vues et nous somme reparties et VITE. C'était une espèce de salle miteuse remplis d'adolescents en chaleur, trébuchant sur leurs talons et en état de fausse ébriété, ah l'horreur horrifié. En sortant de l'hotel, notre groupe s'était elargi à 6 personnes: soit Jose, Julien et Yacine s'étaient ajoutés à la somme, et nous repartîmes vers d'autres aventures, tous un peu découragés de notre absence de projection et de notre manque de contact réel avec des gens cool. Je fais l'ultime promesse qu'à l'avenir je ne sortirais qu'avec un objectif posé et une vrai destination. Bref, donc nous déambulions sur la rue Sherbrooke lorsque nous fimes la subite rencontre d'une bande d'énergumènes se disputant. La bagarre semblait chaude, oh oui le danger et l'excitation de la scène interpelait les garçons à un tel point qu'ils ne purent s'empêcher de gonfler le torse et mettre leur grain de sel. On voyait dans les yeux de Yacine et Jose une soif inassouvissable de bagarre et de mouvement, Julien était trop heureux de pouvoir caresser nos cheveux pour s'occuper de la bagarre. Je vous raconte la scène: deux camps, d'abord à droite, orginaire de Toronto, deux garçons et deux filles de notre âge, et les deux jeunes filles semblaient plus excitées et enragées à l'idée de se battre, en effet la situation était complétement inhabituel, les deux garçons torontois empêchaient les filles de se battrent; allez applaudissez-les très fort. De l'autre côté, un homme un peu plus agé, originaire de notre belle ville(nous ne créeons que des monstres), complétement déconnecté de la réalité, et j'ai compté plusieurs fois il devait lui manqué une dent ou deux. D'aprés ce que j'ai pu entendre l'ogre avait frappé une des jeunes filles et c'est la que nous arrivions. Ce fut Jose qui fit la première remarque, et dans l'excitation de la scène on put entendre quelques insultes en espanoll. Puis ce fut au tour de Yacine de brandir le stylo pointeur de son père(vous savez ceux qui s'étirent comme un antenne radio) en l'agitant dangeureusement, d'un regard menacant à l'ennemi. Bref il y eu des coups de stylo par ci, des cigarettes qui s'envolait par la. Les trois super nanas que nous sommes nous tenions à l'écart et pendant que Léa sirottait une canette de bière trouvé fermée par terre(avec un sourire qui en révélait beaucoup sur l'usage qu'elle accorde à l'alcool), Noémie frissonnait de peur à la vue du danger mais quelle exaltation dans le péril, délire ultime, oh oui IVRESSE ET FRÉNÉSIE SCINTILLAIENT DE SES PETIT YEUX. Les garçons même après la fuite du monstre sans dents, et aprés avoir longuement discutés des causes et des effets de la scène, les garçons ventaient leurs exploits et souhaitaient, que dis-je, priaient dieu qu'il leur envoya une autre opportunité. Avant notre départ vers ce bar aussi déplorable que les toilettes putride du resto grec sur queen mary, un des jeunes hommes, m'offrient en guise de gratitude une autre canette de bière, ah douce sont les valeurs des torontois, et en marchant je me questionnais sur l'absence de cette coutume à montréal. Bref la soirée qui finit pas si mal que ça, Léa et moi repartirent avec le titre de chapionne à la table de billard(guérissez-moi) et malgré l'ébriété de nos adversaires nous en retirons une satisfaction absolue, Léa et moi nous nous sommes partagés la bière la plus infecte à l'arrêt de bus et je suis rentré chez moi, prendre quelques heures de sommeil avant de me présenter au travail, pâle et livide et sans aucun souvenir glorieux.
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