jeudi, novembre 02, 2006

Le 31 octobre 2006, je partais en compagnie de Léa et Nono a la conquête, comme plusieurs autres enfants (nous ne sommes plus des enfants...), des maisons de nos quartiers en espérant convaincre les donneurs que nous méritions une maigre portion de bonbons. Ma mère, lors de notre déménagement avait donne tous nos déguisements au village des valeurs, je me retrouvais donc sans accessoires et sans costumes (adieu tenue de sorcière portée 6 halloween de suite!) alors avec mon chapeau de sorcière, acheté a JEAN COUTU, et quelques bonbons volées en poche, les filles déguisées en geisha et moi entamions la lente ascension de la rue victoria. Quelques maisons plus tard avec Léa qui ne supportait plus le voyage et qui supplia qu’on sarrète, et Nono qui essayait de nous faire revivre la joie de halloween, je me rendais compte que cette soirée (sous la pluie et le vent) serait de toute beauté. Premier stop, la maison d’Alexia, puis après avoir enduré les insupportable cris aigue de Nono, et les plaintes de Léa, nous finassâmes par nous rendre chez Hugo (chez Ariane en fait), qui avait préparé une animation hors du commun. Déguisé en Caesar, et avec une musique de fond passionné, dont je ne connais pas le nom mais qui inspirait respect et admiration a tous les enfants qui lui réclamaient de bonbons, nous nous approchions de ce personnage, et en nous inclinant, comme l’ordonna le grand Jules Caesar, nous finirent par obtenir de sa bonne grâce, UN seul bonbon chacune. Quelle ingrat ce Hugo. En fin de soirée, nous allâmes nous réchauffer et manger un bon diner chez Nono. Voulant ensuite passee le reste de la soirée chez Charles, j’appelais mes parents en espérant qu’ils acceptent mon humble demande, celle daller a la soirée. Alors que j avais a peine fini ma phrase, ma suprême unité parentale réclama qu’après mon diner ils vinrent me chercher a la demeure de nono. Un peu triste mais pas surprise, je raccrochais et j’annonçais la nouvelle. Plus tard dans la voiture, la fatidique dispute avec ma mère enclenché, je tentais de lui expliquer le plus calmement possible, qu’un malentendu avait du survenir au téléphone. Nous finirent par trouver un terrain d ententes et je pus aller a la soirée. Ma mère sortis de la voiture pendant un instant, et sans le savoir je me mis à verser plusieurs larmes en m imaginant qu’adviendrait de la vie si ma mère décédait a l’instant. J’imaginais un cambrioleur dans le dépanneur, et importe quels autres scenarios dramatiques. Sors vite maman... Je n ai toujours pas compris la nature de cette réaction, et à vrai dire, je n ai pas beaucoup cherche, quoi qu’il en soit, je crois que si je n’avais pas verse ses larmes, je ne me serais pas considéré comme une personne normal, mais plutôt comme une personne étrangère de ses émotions. Peut-être le suis-je encore un peu, jobeis aux emotions sans jamais les comprendre.

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