vendredi, mars 09, 2007

Tonerres et aplaudissements. J'ai, ce soir, réussi à articuler une remarque (au sujet de mon père, et EN sa présence) si tranchante et si bien en contexte qu'il n'a rien trouver à y redire. J'ai jugé important de le noter, compte tenu de mon incapacité totale à me faire comprendre à l'oral en général. Pourquoi suis-je si incompréhensible? C'est comme si il avait un court circuitage entre les idées qui germent dans ma tête et ma bouche. Même ça c'était incompréhensible. Bref je suis sure que le peu de gens qui lisent mon blog, meurent d'envie de savoir ce qui a été dit. Eh bien ça n'a acune importance, et pour cela il faudrait que je vous explique le caractère insupportable de mon père. Mais bon maintenant que j'ai assez fait durer le suspens, je veux bien vous citer la fameuse phrase(mais ceci sans explication additionnelle): "c'est pour ne pas importuner le nez sensible de papa." D'aprés mes calculs une phrase comme ça ne me revient que tous les 10ans, je n'aurais donc pas la chance de sortir la phrase du siècle qui me vaudra un 20 à mon oral de bac blanc. Vous allez vous demandez pourquoi j'y accordes tant d'importance, pourquoi je considères qu'une phrase bien dite représente un exploit pour moi. C'est bien parce que ces quelques mots "me prouvent à moi même que je ne suis pas le dernier des hommes", des femmes, c'est bien ça et qu'avec ces quelques mots, je me rassure que ma "nature littéraire" finira un jour par éclore. J'ai parlé de ce léger problème avec plusieurs personnes: ma mère m'a dit qu'il serait avantageux pour moi de prendre des cours en communication, nonot m'a dit que les gens en général ne comprennent pas ce que j'essaye de leur dire et que ça ne valait pas la peine d'entreprendre une carrière comme l'éducation, là ou justement la communication est l'outil clef, et finalement un ami m'a dit qu'il fallait en rire, plutôt que y revenir sans cesse. Je crois que je vais prendre ce dernier conseil, c'est plus facile et le plus agréable à éxécuter. C'est tout de même dommage que je ne puisses plus rire autant, alors que je m'étais promis que le rire allait me rester. Bref, je crois qu'avec la croissance, les jeunes négligent le rire et finissent par l'oublier pour le reste de leurs vies.
Dodo.

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